A découvrir cet article : Automobile: GM et Stellantis suivent l’exemple de Ford pour mettre fin à la grève

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Publié le 28 oct. 2023 à 9:21

Le premier qui tope a le privilège de dicter les termes du contrat pour les suivants. Mercredi, en faisant la paix avec la direction du syndicat UAW, Ford a en quelque sorte écrit la feuille de route pour une sortie de grève des trois grands constructeurs automobiles de Detroit.

Et en effet, deux jours plus tard, General Motors et Stellantis ont proposé de s’aligner sur les propositions faites par Ford, dans l’espoir de sortir d’une grève qui dure depuis la mi-septembre. Selon Bloomberg, ils sont désormais prêts à revaloriser de 25% les salaires des ouvriers syndiqués, et à mieux ajuster les rémunérations par rapport au coût de la vie.

Vendredi soir dans le Michigan, un accord formel n’avait pas encore été trouvé. Le syndicat s’est abstenu d’annoncer de nouveaux débrayages, contrairement à ce qui était devenu une habitude de fin de semaine. Les constructeurs n’ont pas publié de communiqués victorieux.

Réactiver le site de Belvidere

Les discussions se poursuivent encore, notamment sur la question des contrats courts. Ford a accept é de titulariser ses travailleurs recrutés pour une période temporaire, mais GM et Stellantis emploient plus de travailleurs précaires, et rechignent donc à faire de même.

Selon Bloomberg, Stellantis a proposé de construire un nouveau modèle de voiture sur le site de Belvidere dans l’Illinois, plus une usine de batteries supplémentaire. Le groupe voudrait également créer une place de marché des pièces détachées auto, qui recruterait les travailleurs licenciés par ailleurs.

L’usine Jeep de Belvidere, qui employait 1.300 travailleurs, avait été mise à l’arrêt en février. Stellantis avait aussi fait enrager l’UAW en annonçant vouloir fermer 18 installations, dans le cadre de la transition vers l’électrique.

Du cash pour l’électrique

Les trois constructeurs historiques de Detroit ne sont pas terrassés par la grève, qui concerne seulement 45.000 salariés, 8 usines d’assemblage et 38 autres sites. Mais ils veulent tourner la page au moment où l’industrie vit une période cruciale de transformation.

Ils ont besoin de cash pour investir dans l’électrique. Or la grève a déjà coûté 1,3 milliard de dollars à Ford, et 800 millions à GM, selon leurs propres dires. Lors de la présentation de leurs résultats trimestriels cette semaine, GM a dû revoir à la baisse ses ambitions dans le véhicule électrique, et Ford a abaissé sa prévision de résultat annuel.

Même si leurs propositions ont été acceptées par la direction de l’UAW, elles devront encore être avalisées par la base, un processus qui risque de durer des semaines. Le leader du syndicat Shawn Fain pourrait paradoxalement avoir du mal à ramener la paix, après avoir galvanisé les ouvriers en leur proposant jusqu’à 46% de revalorisation sur cinq ans.

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