A relever, ce texte sur le web dont la thématique est « l’automobile » et qui va vous réjouir.
Le titre (Au campus CCI, on forme aussi des mécanos de voitures anciennes) récapitule tout le texte.
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La date de publication est 2023-09-15 12:31:00.
Le cycle de 14 mois en alternance -40 % du temps à l’école, 60 % en entreprise- vise à « apprendre les bases de la mécanique sur des voitures anciennes, principalement des populaires françaises, explique Jean-Luc Dubreuil, le formateur. Les véhicules anciens demandent une maîtrise qu’on n’apprend pas dans les formations classiques. » Il s’agit aussi de « conserver une excellence pour ne pas mettre en péril la maintenance de ce patrimoine (les voitures historiques NDLR) », ambitionne Marc Faillet, directeur général de la CCI. Flavien Delage, le directeur de la formation à la CCI, vulgarise : « Sur une voiture moderne, il y a une assistance informatique pour le diagnostic. Là, le diag’se fait à l’oreille. »
« Niveau mécanique, on voit tout de A à Z »
Démonter et remonter un moteur, réparer une boîte de vitesses, fabriquer un châssis… Les futurs diplômés sauront répondre aux pépins de vénérables quatre-roues. « Niveau mécanique, on voit tout de A à Z. Chaque marque a ses particularités mais on a les bases », résume Gabriel Chenu.
Cyril Denépoux est le doyen de la classe. Cet habitant de Bécheresse, dans le Sud-Charente, de 47 ans, ancien tourneur fraiseur dans la compétition automobile, se reconvertit dans les voitures historiques. Objectif : « Créer ma microentreprise et offrir une prestation de service dans la maintenance ». Lui avait déjà de l’expérience dans la mécanique. Sa Coccinelle de 1978 trône d’ailleurs dans l’atelier pour un dernier réglage avant de participer au rallye interclubs des Remparts, ce samedi. « Mais je ne maîtrisais pas les moteurs à eau, je ne connaissais pas du tout les diesels. Maintenant ça ne devrait plus poser problème. »
Ce cursus délivre un diplôme et surtout un avenir annoncé comme radieux, avec une foule de postes à pourvoir. « Il y a un engouement pour les voitures anciennes », confirme Daniel Braud, le président de la CCI. Cyril Denépoux effectue son alternance dans un garage de Coutras spécialisé dans les Transporter 3 et 4 de Volkswagen. Une niche « qui donne un salaire à trois personnes sans problème », estime l’étudiant-salarié.
Le diplôme séduit. Dix étudiants se sont inscrits à la rentrée 2023. L’an prochain, pour la troisième année, les responsables du campus espèrent faire le plein, avec douze élèves.
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