Edito tout frais : Stellantis enregistre un bénéfice de 16,8 milliards d’euros pour 2022, un record

Dans le cadre de notre objectif de vous informer, nous publions ci-dessous un post vu sur internet aujourd’hui. La thématique est «l’automobile».

Son titre suggestif (Stellantis enregistre un bénéfice de 16,8 milliards d’euros pour 2022, un record) parle de lui-même.

Le journaliste (identifié sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.

Cet éditorial peut de ce fait être pris au sérieux.

La date de publication est 2023-02-22 05:34:00.

L’article mentionné :

Le groupe Stellantis a enregistré une deuxième année de profits record en 2022, avec un bénéfice net de 16,8 milliards d’euros, compensant les instabilités du marché automobile par des hausses de prix.

Taxer les superprofits, mode d’emploi

Grâce à ces chiffres records, Stellantis peut gâter ses actionnaires, et reverser une partie de la somme à ses salariés. En effet, Stellantis va redistribuer 2 milliards d’euros à ses salariés à travers le monde en raison de performances record en 2022, dont 4 300 euros minimum par salarié français, a annoncé le constructeur automobile ce mercredi 22 février en marge de la présentation de ses résultats annuels.

La suite après la publicité

Il s’agit d’une hausse de 26 % du bénéfice net sur un an, a annoncé le groupe automobile, né en 2021 de la fusion de PSA et de Fiat-Chrysler. Seul le géant des hydrocarbures TotalEnergies a fait mieux au sein du CAC 40 jusqu’à présent pour 2022, avec un profit net de 20,5 milliards de dollars.

Des bénéfices dopés par la hausse des prix

La marge opérationnelle de Stellantis a atteint 13 % du chiffre d’affaires en 2022, quasiment au niveau de BMW ou Mercedes. Le groupe aux quatorze marques a enregistré un chiffre d’affaires en nette progression (+18 %) à 179,6 milliards d’euros.

Les hausses de prix, la chasse aux coûts et un dollar fort ont compensé largement une baisse du nombre de véhicules vendus en Europe. Fort ses résultats, Stellantis va distribuer 4,2 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires, soit 1,34 euro par action.

Deux milliards d’euros seront aussi reversés à ses 264 000 salariés à travers le monde.

La suite après la publicité

Par ailleurs, le groupe a envoyé un signal aux marchés en annonçant le rachat de 1,5 milliard d’euros d’actions d’ici la fin 2023.

« Ces nouveaux chiffres robustes devraient rassurer les investisseurs sur la résilience du constructeur dans un environnement qui deviendra potentiellement moins favorable », ont souligné dans une note les analystes d’Oddo BHF. L’action du groupe était en hausse vers 11 h 30 aux Bourses de Paris et Milan (+1,42 % et +1,66 %), à 16,09 euros.

Automobile : « Le tout-écologique a du sens, mais le tout-technologique génère de l’exclusion »

Stellantis a pourtant enregistré un net recul de ses ventes sur son premier marché, l’Europe, à 2,6 millions d’unités (-8 %). Ce recul a touché la plupart de ses marques, les ventes de Peugeot 308, de Fiat Panda ou de Citroën C5 X ne compensant pas les problèmes de logistique.

Mais le groupe a pu maintenir ses marges, notamment avec des hausses de prix et des nouveaux modèles électriques et hybrides vendus plus cher.

La suite après la publicité

Et c’est sur le marché nord-américain qu’il a progressé avec 1,8 million de véhicules vendus (+2 %) et un chiffre d’affaires de 85 milliards d’euros (+23 %).

Sur un marché tendu par les problèmes logistiques et les pénuries de puces électroniques, le constructeur a pu monter ses tarifs, et les Jeep Grand Wagoneer, Jeep Compass and Chrysler Pacifica se sont bien vendues.

Vers une amélioration en 2023

Le « troisième moteur » du groupe, soit les autres régions du monde, a également vu son chiffre d’affaires progresser de 34 % sur l’année, et sa marge opérationnelle doubler à 3,8 milliards d’euros. « Outre nos résultats records et la mise en œuvre rigoureuse de notre Plan Stratégique Dare Forward 2030, nous avons également démontré l’efficacité de notre stratégie en matière d’électrification en Europe », a souligné dans un communiqué le directeur général du groupe, Carlos Tavares.

« La France doit taxer les superprofits énergétiques »

Le groupe a vendu 288 000 véhicules électriques en 2022, soit une hausse de 41 %. Il talonne Tesla dans les ventes électriques en Europe et compte multiplier les lancements au cours des prochains mois. « Nous disposons désormais de la technologie, des produits, des matières premières et de l’écosystème complet de batteries pour mener à bien cette même transformation en Amérique du Nord, avec nos premiers véhicules Ram 100 % électriques en 2023 et Jeep en 2024 », a-t-il poursuivi.

La suite après la publicité

Pour 2023, le groupe s’attend à ce que les marchés automobiles se redressent légèrement (+5 % en Europe et en Amérique du Nord), et vise toujours une marge opérationnelle à deux chiffres.

Au niveau mondial, la hausse des coûts de matières premières et les problèmes de logistique (livraison aux concessionnaires) en 2022 ont occasionné des coûts de 9 milliards d’euros.

Mais le contexte devrait s’améliorer en 2023, a indiqué le directeur financier du groupe, Richard Palmer, lors d’une conférence de presse. L’effet de l’inflation et des hausses des coûts de matières premières devrait être « plus faible », et les problèmes de livraison des véhicules aux concessionnaires résolus au premier semestre, a précisé Richard Palmer.

A lire:

Brasage,Ouvrage .

Droit fiscal/Le paiement de l’IS,Le livre .

Pour lire en automobile/Comme quoi la planète Mars est habitée/01,(la couverture) .

Ville30/La technologie au secours du respect des limitations de vitesse ?,A voir et à lire. .