Editorial tout frais : Les Bourses en baisse avant la Fed

Je vais mettre en pleine lumière cet encart qui vient d’être publié, dont le thème est «l’automobile».

Le titre (Les Bourses en baisse avant la Fed) est évocateur.

Sachez que l’auteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.

Le post peut de ce fait être pris au sérieux.

Paris (awp/afp) – La perspective d’une nouvelle hausse des taux de la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) cette semaine faisait reculer lundi les marchés boursiers, où les investisseurs préféraient éviter les prises de risque.

En Europe, Paris perdait 1,01%, Francfort 0,43% et Milan 0,74% vers 12h10 GMT. A Zurich, le SMI cédait 0,16%.

La Bourse de Londres est fermée ce lundi, jour des funérailles de la reine Elizabeth II.

A Wall Street les trois principaux indices s’orientaient vers une baisse d’environ 0,9% à l’ouverture, après avoir souffert la semaine dernière.

En Asie, Shanghai a perdu 0,35% et Hong Kong 1,04%, malgré la levée du confinement à Chengdu, métropole du sud-ouest de la Chine. La déclaration du président américain Joe Biden en faveur d’une intervention des troupes américaines à Taïwan en cas d’invasion chinoise attisait la nervosité des investisseurs.

L’événement principal de la semaine doit être l’annonce, mercredi, de la décision du comité de politique monétaire de la Fed, la banque centrale des Etats-Unis, à l’issue d’une réunion de deux jours.

« Les marchés devraient rester sous pression en début de semaine, puis lors du jour de la Fed, les investisseurs pourraient tenter de faire rebondir les marchés », observe Vincent Boy, analyste d’IG France.

Le rebond sera plus probable si la Fed décide de ne pas écouter les voix en faveur d’une hausse exceptionnelle de ses taux de 100 points de base. Pour ces partisans de la manière forte, la Fed doit agir résolument pour faire refluer l’inflation encore très élevée aux Etats-Unis (8,3% en août).

La plupart des opérateurs de marché tablent néanmoins sur un relèvement de 75 points de base du taux directeur de la Fed, ce qui serait la troisième hausse consécutive de cette ampleur opérée par l’institution.

« En agissant vite et fort, son objectif est clair: peser sur la demande et l’emploi, pour casser la spirale prix/salaires, afin de mettre l’inflation sur une trajectoire compatible avec son objectif de stabilité des prix de +2% », rappelle Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires d’Allianz Global Investors.

Le président de la Fed, Jerome Powell, a déjà affirmé à plusieurs reprises que la lutte contre l’inflation est sa priorité, quitte à faire basculer l’économie américaine en récession.

La banque centrale allemande a estimé lundi que les « signes de récession se multiplient » pour l’économie allemande sur fond de flambée de la facture énergétique pour les entreprises.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt de la dette américaine à court terme est plus élevé que celui à long terme, un signe jugé annonciateur d’une récession économique. Le rendement à deux ans, très sensible à la politique monétaire américaine, s’approchait des 4% (3,93% vers 12h10 GMT), un plus haut depuis 2007.

Signe de l’aversion au risque des investisseurs, le bitcoin plongeait de 4,91% à 18.755 dollars, un plus bas depuis le 19 juin.

La vigueur attendue de l’action de la Fed continuait de soutenir le dollar face aux autres monnaies. Le billet vert prenait 0,25% face à l’euro (à 1,0008 euro pour un dollar), 0,34% face à la livre sterling (à 0,8786 livre pour un dollar) et 0,45% face au yen (à 143,57 yens pour un dollar), vers 12h10 GMT.

Porsche devrait rapporter gros ___

Le constructeur automobile allemand Volkswagen prévoit d’introduire en Bourse le 29 septembre sa filiale Porsche et vise une valorisation comprise entre 70 milliards et 75 milliards d’euros, ce qui en ferait une des plus importantes cotations en Europe ces dernières années. Après un début de séance positif, le titre de Volkswagen perdait 0,67%, tandis que celui de la holding Porsche SE, qui détient majoritairement Volkswagen, prenait 2,42% à Francfort.

Du côté de l’énergie ___

Le risque accru de récession économique mondiale plombait les prix du pétrole.

Vendredi vers 12h05 GMT, le baril de WTI américain, pour livraison en octobre, reculait de 2,91% à 82,64 dollars et celui de Brent de la mer du Nord, à échéance en novembre, de 2,44% à 89,12 dollars.

Le gaz naturel européen perdait 1,98% à 184 euros le mégawattheure.

ats/rp

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