Ci-dessous un nouvel article qui va grossir notre revue de presse sur « l’automobile ».
Son titre séduisant (Automobile : neuf, occasion, électrique… quel bilan pour le secteur en 2022 ?) parle de lui-même.
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Le papier a été édité à une date notée 2023-01-01 21:31:00.
Le marché de l’automobile a reculé de 7,8 % en 2022 par rapport à 2021. La crisetouche le neuf comme l’occasion et concerne toutes les marques. Seuls les véhicules 100 % électriques bondissent.
« Les crises, depuis le Covid, se superposent ». François Roudier, porte-parole de la Plateforme automobile (PEA), a dressé sur France Info, un tableau noir de la situation de la filière.
Un chiffre illustre ces difficultés : 1 529 035 voitures particulières neuves ont été mises en circulation en 2022, contre 1 659 003 en 2021, soit un reflux de 7,8 %. Avant la pandémie de Covid, en 2019, on en recensait 2,2 millions.
Le secteur ne s’est donc toujours pas relevé d’une année 2020 catastrophique, qui avait vu des concessions mettre la clé sous la porte.Malgré un frémissement, voire quatre mois de (légère) hausse en second semestre, l’année 2022 confirme la crise du marché automobile.
PSA, Renault, Volswagen…
Et celle-ci touche toutes les marques.Si Stellantis, fruit de la fusion de PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel) et de FCA (Fiat, Jeep, Alfa Romeo…), reste à la première place du classement des voitures les plus vendues avec 31 % du marché, elle voit ses immatriculations baisser de 14,7 %.
Le groupe Renault, qui représente un quart du marché (24 %) subit une baisse de 6,6 % “seulement”, mais il le doit plus à la marque Dacia (+4,5 %) qu’à ses véhicules Renault (- 12 %).
La Sandero est d’ailleurs la voiture la plus vendue en France devant la Peugeot 208 et la Renault Clio. Le groupe Volkswagen complète le podium avec 13 % de part du marché et des immatriculations qui stagnent.
La nouveauté en 2022, c’est que le repli touche aussi le marché de l’occasion, alors que celui-ci avait connu une année 2021 en forte progression.Avec 5,26 millions de véhicules échangés, c’est même l’année la moins dynamique depuis 2009.
Triple problème
« Le problème de fabrication des véhicules neufs est en train de se répercuter sur le marché de l’occasion. Depuis le Covid, toutes les voitures qui n’ont pas été produites n’existent pas sur le marché de l’occasion », a décrypté François Roudier, toujours sur les ondes de France Info.
Le secteur est en fait confronté à un triple problème : « la disponibilité des composants électroniques, les difficultés de livraison des véhicules faute de chauffeurs, qui se sont accentuées avec la guerre en Ukraine, l’augmentation des coûts des matériaux et un carburant trop cher », a listé M. Roudier.
Une embellie était annoncée pour les semi-conducteurs, mais la crise duCovid, en Chine, pourrait à nouveau ralentir considérablement l’activité des usines.
Seul point positif dans ce tableau bien sombre : l’électrique. Leur part continue de progresser, et ce de façon exponentielle en atteignant 13 % des immatriculations totales en 2022, contre 10 % l’an dernier et… 1 % quatre ans plus tôt.
Une augmentation de 25 %, soit plus de 200 000 véhicules vendus. Une lueur d’espoir pour les constructeurs ? « Maintenant, on a l’inflation », rappelle François Roudier.
Une baisse du nombre de commandes a été constatée, ce qui traduit une nouvelle baisse du marché début 2023.
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