Extérieurement, seuls le panneau de toit, les poignées de porte et les boîtiers de rétroviseurs extérieurs sont repris de la Ford, mais le nouvel Amarok a un look plus gros et plus agressif qu’auparavant. À l’intérieur, l’architecture du Ranger est à nouveau utilisée, mais elle a été drapée de matériaux spécifiques à VW pour donner une sensation sensiblement haut de gamme. Il est bien équipé, confortable et facile à vivre, se sentant encore plus comme un SUV que son prédécesseur étonnamment chic.
Actuellement, il existe un choix de moteurs diesel, le choix du groupe étant le vigoureux V6 TDI de 3,0 litres de 237 ch qui est couplé à l’auto à 10 vitesses de Ford (le seul choix de transmission au Royaume-Uni) et à la transmission intégrale permanente. Il se dirige assez bien et VW a apporté son influence avec un raffinement et un confort améliorés, mais cet essieu arrière à ressorts à lames se débat toujours avec des routes plus accidentées, trahissant les routes commerciales de l’Amarok. Pourtant, si vous recherchez un camion avec un éclat d’appel de voiture, l’Amarok prend toujours des coups.
On pourrait imaginer qu’Isuzu soit assez bon pour construire des camionnettes, puisque c’est tout ce qu’il vend au Royaume-Uni. L’Isuzu D-Max est un pilier discret du marché des camionnettes depuis des années et vient de faire l’objet d’un rafraîchissement complet.
Avec des concurrents comme la Classe X et l’Amarok désormais hors vente, Isuzu espère récupérer une partie de leur part de marché. Pour ce faire, il continue d’offrir le D-Max dans des spécifications de bête de somme, ainsi que des versions plus axées sur le style de vie avec un système d’infodivertissement à jour, des jauges numériques et un intérieur plus agréable. Il est disponible en cabine simple ou double. Il n’y a pas de version à cabine allongée de l’Isuzu, mais c’est quand même un choix de niche.
Le nouveau D-Max est désormais un choix fort, avec un intérieur plus agréable qu’auparavant, une cote de sécurité Euro NCAP cinq étoiles – pas une donnée dans le segment – et des manières sur route très acceptables. Le D-Max repose toujours sur un châssis en échelle, ce qui signifie qu’il est très robuste et toujours extrêmement performant en tout-terrain.
Là où il est encore à la traîne de la concurrence, c’est avec son groupe motopropulseur. C’est le même diesel bourru de 1,9 litre qu’avant. Il est maintenant plus silencieux, mais les performances de l’unité de 162 ch sont toujours léthargiques. Le sprint de 0 à 62 mph prend près de 13 secondes, que vous ayez la boîte automatique à six vitesses ou la manuelle à six vitesses. Les acheteurs pourraient bien lui pardonner cela, puisque toutes les variantes ont un prix inférieur à celui de leurs équivalents Hilux.